| | Titre : | Penser les mouvements sociaux : conflits sociaux et contestations dans les sociétés contemporaines |  | Type de document : | texte imprimé |  | Auteurs : | Olivier Fillieule (1965-....) ; Éric Agrikoliansky (1967-....) |  | Editeur : | Paris : La Découverte |  | Année de publication : | 2010 |  | Collection : | Recherches |  | Importance : | 1 vol. (327 p.) |  | Format : | 24 cm |  | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7071-5657-0 |  | Prix : | 27 EUR |  | Note générale : | Bibliogr. p. 283-327 |  | Langues : | Français (fre) |  | Mots-clés : | Mouvements sociaux  1990-....  Conflits sociaux |  | Index. décimale : | 303.484 |  | Résumé : | La sociologie des mouvements sociaux constitue aujourd'hui un  champ bien distinct des sciences sociales, à l'intersection  de la science politique, de la sociologie et de l'histoire. Les  turbulentes années 1960 lui ont servi de tremplin aux  États-Unis en replaçant la question du conflit social  au c?ur de démocraties qui avaient voulu l'oublier et  en offrant aux chercheurs de multiples terrains pour  l'étudier in vivo. L'intérêt pour la  contestation a été plus tardif et moins soutenu en  Europe et l'ensemble des analyses, éclaté, reste  secondaire par rapport aux écoles américaines.  Aujourd'hui pourtant, la sociologie française des mouvements  sociaux possède des traits distinctifs que ce livre propose  d'explorer : recours aux instruments de la sociologie  critique, méfiance à l'égard des  méthodes positivistes au profit de méthodes plus  artisanales privilégiant le suivi approfondi de la vie du  groupe protestataire et l'interrogation sur les motivations de ses  membres, développement des recherches sur des univers autres  qu'occidentaux, sur les mouvements dits de  « sans » et l'altermondialisme, mais aussi  plus récemment sur les conflits du travail et l'action  syndicale, permettant ainsi le dialogue avec des disciplines  proches comme celles portant sur les groupes  d'intérêts ou la construction des problèmes  publics.  Cet ouvrage vise ainsi à rendre compte de l'évolution  de la sociologie des mouvements sociaux et de l'originalité  des travaux français en offrant à la fois un regard  critique sur ce champ de recherche et des pistes d'investigation  sur ses angles morts comme les logiques de l'engagement individuel  ou la place des émotions dans le militantisme. | 
Penser les mouvements sociaux : conflits sociaux et contestations dans les sociétés contemporaines [texte imprimé] / Olivier Fillieule (1965-....)  ; Éric Agrikoliansky (1967-....)  . - Paris : La Découverte , 2010 . - 1 vol. (327 p.) ; 24 cm. - (Recherches ) .ISBN  : 978-2-7071-5657-0 : 27 EUR Bibliogr. p. 283-327Langues  : Français (fre ) | Mots-clés : | Mouvements sociaux  1990-....  Conflits sociaux |  | Index. décimale : | 303.484 |  | Résumé : | La sociologie des mouvements sociaux constitue aujourd'hui un  champ bien distinct des sciences sociales, à l'intersection  de la science politique, de la sociologie et de l'histoire. Les  turbulentes années 1960 lui ont servi de tremplin aux  États-Unis en replaçant la question du conflit social  au c?ur de démocraties qui avaient voulu l'oublier et  en offrant aux chercheurs de multiples terrains pour  l'étudier in vivo. L'intérêt pour la  contestation a été plus tardif et moins soutenu en  Europe et l'ensemble des analyses, éclaté, reste  secondaire par rapport aux écoles américaines.  Aujourd'hui pourtant, la sociologie française des mouvements  sociaux possède des traits distinctifs que ce livre propose  d'explorer : recours aux instruments de la sociologie  critique, méfiance à l'égard des  méthodes positivistes au profit de méthodes plus  artisanales privilégiant le suivi approfondi de la vie du  groupe protestataire et l'interrogation sur les motivations de ses  membres, développement des recherches sur des univers autres  qu'occidentaux, sur les mouvements dits de  « sans » et l'altermondialisme, mais aussi  plus récemment sur les conflits du travail et l'action  syndicale, permettant ainsi le dialogue avec des disciplines  proches comme celles portant sur les groupes  d'intérêts ou la construction des problèmes  publics.  Cet ouvrage vise ainsi à rendre compte de l'évolution  de la sociologie des mouvements sociaux et de l'originalité  des travaux français en offrant à la fois un regard  critique sur ce champ de recherche et des pistes d'investigation  sur ses angles morts comme les logiques de l'engagement individuel  ou la place des émotions dans le militantisme. | 
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